samedi 26 novembre 2016

La déclaration de Lausanne



 Nous, membres de l’Église de Jésus-Christ, venus de plus de 150 nations participer au Congrès International pour l’évangélisation mondiale à Lausanne, nous louons Dieu pour son salut merveilleux, nous nous réjouissons de la communion qu’il nous a donnée avec lui-même et les uns avec les autres. Nous sommes profondément touchés de ce que Dieu accomplit aujourd’hui, nous sommes poussés à nous repentir de nos manquements et stimulés par la tâche qui nous reste à accomplir dans le domaine de l’évangélisation. Nous croyons que l’Évangile est la Bonne Nouvelle de Dieu pour le monde entier. Avec l’aide de sa grâce, nous sommes décidés à obéir au commandement du Christ : proclamer cet Évangile à l’humanité entière et faire de toutes les nations des disciples. C’est pourquoi nous désirons affirmer notre foi et notre résolution et rendre public notre engagement.



1. LE DESSEIN DE DIEU :
Nous affirmons notre foi au Dieu éternel et unique, créateur et Seigneur du monde, Père, Fils et Saint-Esprit, qui règne sur toutes choses selon le dessein de sa volonté. Il a appelé du milieu du monde un peuple qui lui appartient et il l’a envoyé dans le monde pour servir et témoigner, pour faire avancer son règne, édifier le Corps du Christ et glorifier son nom. Nous confessons avec honte que nous avons souvent renié notre vocation et failli à notre mission, car nous nous sommes conformés au monde ou bien nous nous en sommes retirés. Cependant, même s’il est porté dans des vases de terre, l’Évangile reste un trésor précieux et nous nous en réjouissons. Nous désirons de nouveau nous consacrer à faire connaître ce trésor au monde, par la puissance du Saint-Esprit.

2. AUTORITÉ ET PUISSANCE DE LA BIBLE :
Nous affirmons l’inspiration divine, la vérité et l’autorité de l’Écriture, l’Ancien et le Nouveau Testament, dans sa totalité. Il n’y a point d’erreur dans tout ce qu’elle affirme. Elle est la seule Parole écrite de Dieu et l’unique règle infaillible de foi et de vie. Nous affirmons aussi que cette Parole est puissante pour accomplir le dessein de salut de Dieu. Le message de la Bible s’adresse à l’humanité entière car la révélation de Dieu dans le Christ, telle que nous la trouvons dans l’Écriture, ne saurait changer. Par elle, le Saint-Esprit continue à nous parler aujourd’hui; dans chaque culture il illumine l’intelligence du peuple de Dieu afin qu’il perçoive personnellement et de façon nouvelle la vérité divine et il révèle ainsi à l’Église entière la sagesse infiniment variée de Dieu.

3. LE CHRIST UNIQUE ET UNIVERSEL :
Nous affirmons qu’il n’y a qu’un seul Sauveur et un seul Évangile, bien qu’il y ait diverses manières d’évangéliser. Nous pensons que tous les hommes ont une certaine connaissance de Dieu, car ils peuvent le reconnaître dans ses oeuvres. Mais cette révélation naturelle ne peut les sauver car, par leur injustice, ils retiennent la vérité captive. Nous rejetons aussi toute espèce de syncrétisme et de dialogue qui sous-entend que le Christ parle de façon équivalente au travers de toutes les religions et idéologies, car cela ne donne pas au Christ ni à son Évangile la place qui leur revient. Jésus-Christ, qui est le seul Dieu-homme et qui s’est livré comme unique rançon pour les pécheurs, est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Il n’y a pas d’autre nom par lequel nous devions être sauvés. Tous les hommes périssent à cause du péché, mais Dieu les aime tous. Il désire qu’aucun ne périsse mais que tous se repentent. Ceux qui rejettent le Christ refusent la joie du salut et se condamnent eux-mêmes à la séparation éternelle d’avec Dieu. Proclamer Jésus comme “Sauveur du monde” ne veut pas dire que tous les hommes sont automatiquement sauvés ou qu’ils le seront tous en fin de compte. Cela signifie encore moins que toutes les religions offrent le salut dans le Christ. Cela consiste plutôt à proclamer l’amour de Dieu pour un monde pécheur, à inviter tous les hommes à se tourner vers lui comme leur Sauveur et Seigneur et à se donner à lui, chacun personnellement et de tout son coeur dans un acte de repentance et de foi. Jésus-Christ a été élevé au-dessus de tout autre nom : nous attendons ardemment le jour où tout genou fléchira devant lui et où toute langue le confessera comme Seigneur.

4. LA NATURE DE L’ÉVANGELISATION :
Évangéliser, c’est répandre la Bonne Nouvelle que Jésus-Christ est mort pour nos péchés, qu’il est ressuscité des morts selon les Écritures, qu’il règne en Seigneur et qu’il offre maintenant, à tous ceux qui se repentent et qui croient, le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit pour nous rendre libres. Notre présence chrétienne dans le monde est indispensable à l’évangélisation, de même qu’un dialogue ouvert dans l’amour afin de mieux comprendre le prochain. Mais l’évangélisation elle-même est la proclamation du Christ : persuader les hommes de venir personnellement à lui pour être réconciliés avec Dieu. Lorsque nous transmettons l’invitation de l’Évangile, nous n’avons pas le droit de cacher ce qu’il en coûte d’être un disciple du Christ. Jésus continue d’appeler ceux qui veulent le suivre à renoncer à eux-mêmes, à se charger de leur croix et à s’identifier avec la communauté de ceux qui lui appartiennent. L’obéissance au Christ, l’intégration à son Église et un service responsable dans le monde sont les conséquences de l’évangélisation.

5. RESPONSABILITÉ SOCIALE DU CHRÉTIEN:
Nous affirmons que Dieu est à la fois le Créateur et le Juge de tous les hommes ; nous devrions par conséquent désirer comme lui que la justice règne dans la société, que les hommes se réconcilient et qu’ils soient libérés de toutes les sortes d’oppressions. L’homme étant créé à l’image de Dieu, chaque personne humaine possède une dignité intrinsèque, quels que soient sa religion ou la couleur de sa peau, sa culture, sa classe sociale, son sexe ou son âge ; c’est pourquoi chaque être humain devrait être respecté, servi et non exploité. Là aussi, nous reconnaissons avec humilité que nous avons été négligents et que nous avons parfois considéré l’évangélisation et l’action sociale comme s’excluant l’une l’autre. La réconciliation de l’homme avec l’homme n’est pas la réconciliation de l’homme avec Dieu, l’action sociale n’est pas l’évangélisation, et le salut n’est pas une libération politique. Néanmoins nous affirmons que l’évangélisation et l’engagement sociopolitique font tous deux partie de notre devoir chrétien. Tous les deux sont l’expression nécessaire de notre doctrine de Dieu et de l’homme, de l’amour du prochain et de l’obéissance à Jésus-Christ. Le message du salut implique aussi un message de jugement sur toute forme d’aliénation, d’oppression et de discrimination. Nous ne devons pas craindre de dénoncer le mal et l’injustice où qu’ils soient. Lorsque les hommes acceptent le Christ, ils entrent par la nouvelle naissance dans son Royaume et ils doivent rechercher, non seulement à refléter sa justice, mais encore à la répandre dans un monde injuste. Le salut dont nous nous réclamons devrait nous transformer totalement dans notre façon d’assumer nos responsabilités personnelles et sociales. La foi sans les oeuvres est morte.

6. L’ÉGLISE ET L’ÉVANGÉLISATION :
Nous affirmons que le Christ envoie son peuple racheté dans le monde, comme le Père a envoyé le Fils et que ceci demande que nous pénétrions profondément dans le monde quel que soit le prix à payer. Nous devons sortir de nos ghettos ecclésiastiques et imprégner la société non chrétienne. Dans sa mission de service sacerdotal, l’Église doit accorder la priorité à l’évangélisation. L’évangélisation du monde exige que toute l’Église apporte l’Évangile dans sa totalité au monde entier. L’Église est au centre même du dessein de Dieu pour l’univers, elle est le moyen choisi par lui pour répandre l’Évangile. Mais une Église qui prêche la Croix, doit porter elle-même la marque de la Croix. Elle fait obstacle à l’évangélisation lorsqu’elle trahit l’Évangile, lorsqu’il lui manque la foi vivante en Dieu, l’amour véritable pour les hommes ou l’honnêteté scrupuleuse en toutes choses. L’Église est la communauté du peuple de Dieu plutôt qu’une institution ; elle ne doit être assimilée à aucune culture particulière, à aucun système politique ou social, à aucune idéologie humaine.

7. COOPÉRATION DANS L’ÉVANGÉLISATION :
Nous affirmons que Dieu veut que son Église soit, de façon visible, une dans la vérité. L’évangélisation de son côté nous exhorte à être unis car l’unité renforce notre témoignage, tandis que nos divisions dévaluent l’Évangile de la réconciliation. Nous reconnaissons cependant que l’unité d’organisation peut prendre des formes diverses et ne favorise pas forcément l’évangélisation. Toutefois nous qui partageons la même foi biblique, nous devrions être intimement unis dans la communion fraternelle, dans l’accomplissement de notre tâche et de notre témoignage. Nous confessons que notre témoignage a été parfois déprécié par notre individualisme coupable et par une dispersion inutile. Nous nous engageons à rechercher une unité plus profonde dans la vérité, l’adoration, la sainteté et la mission. Nous préconisons une collaboration intensifiée sur le plan régional, pour aider l’Église à poursuivre sa tâche, élaborer des plans stratégiques, s’encourager mutuellement et partager ressources et expérience.

8. COLLABORATION DES ÉGLISES DANS L’ÉVANGÉLISATION :
Nous nous réjouissons de voir se lever une nouvelle ère missionnaire. Nous assistons à la disparition rapide du rôle dominant des missions occidentales. Dieu est en train de susciter dans les jeunes Églises une force puissante et renouvelée pour l’évangélisation du monde. Il démontre ainsi que la responsabilité d’évangéliser appartient au Corps du Christ tout entier. C’est pourquoi toutes les Églises devraient demander à Dieu (et se demander) ce qu’il leur faudrait faire pour évangéliser leur propre contrée et pour envoyer des missionnaires dans d’autres parties du monde. Nous devrions constamment réévaluer notre rôle et notre responsabilité missionnaires. Ainsi se développera une collaboration croissante des Églises et le caractère universel de l’Église du Christ apparaîtra plus clairement. Nous remercions aussi Dieu pour ceux qui traduisent la Bible ou qui sont engagés dans la formation théologique, les mass media, la littérature chrétienne, l’évangélisation, les efforts pour renouveler l’Église et toute autre action spécialisée. Eux aussi devraient constamment s’examiner pour voir s’ils contribuent efficacement à la mission de l’Église.

9. URGENCE DE L’ÉVANGÉLISATION :
Plus de 2700 millions de personnes, c’est-à-dire plus des deux tiers de l’humanité, doivent encore être évangélisés. Nous sommes honteux que tant d’hommes aient été négligés ; c’est pour nous et pour toute l’Église un constant reproche. Toutefois nous constatons aujourd’hui dans beaucoup de parties du monde que les hommes sont réceptifs, comme jamais auparavant, au Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes convaincus que le temps est venu pour les Églises et pour les organisations para-ecclésiastiques de prier avec insistance pour le salut de ceux qui n’ont pas encore été atteints et pour accomplir de nouveaux efforts en vue d’achever l’évangélisation du monde. Dans un pays déjà évangélisé, il peut être parfois nécessaire de réduire le nombre des missionnaires étrangers et de restreindre l’aide financière pour faciliter la croissance de l’Église indigène et l’aider à acquérir plus de confiance en elle-même, et débloquer ainsi des fonds pour les régions non évangélisées. Les missionnaires devraient se déplacer de plus en plus librement au travers des six continents, animés d’un esprit d’humilité et de service. Notre but : obtenir par tous les moyens et le plus tôt possible que chaque homme puisse entendre, comprendre et accepter la Bonne Nouvelle. Ce but ne sera certainement pas atteint sans sacrifice. Nous sommes tous choqués par la pauvreté de millions d’êtres et troublés par les injustices qui en sont la cause. Ceux d’entre nous qui vivons dans l’abondance acceptons comme un devoir de vivre plus simplement pour contribuer plus généreusement à l’évangélisation et à l’aide aux déshérités.
10. ÉVANGÉLISATION ET CULTURE :
Le développement de stratégies pour l’évangélisation du monde réclame de l’imagination et des méthodes d’avant-garde. Avec l’aide de Dieu, il en résultera des Églises profondément enracinées dans le Christ et étroitement rattachées à la culture de leur pays. Celle-ci doit toujours être vérifiée et jugée par l’Écriture. L’homme est une créature de Dieu, c’est pourquoi certains aspects de sa culture sont empreints de beauté et de bonté. Cependant, il est également une créature déchue, c’est pourquoi elle est aussi entachée de péché et porte même parfois des traces d’influence démoniaque. L’Évangile ne présuppose nullement la supériorité d’une culture par rapport à une autre, mais il les évalue toutes d’après ses propres critères de vérité et de justice ; il insiste, dans chaque culture, sur les impératifs absolus de la morale. Trop souvent, les missions ont exporté, en même temps que l’Évangile, une culture étrangère et les Églises ont été parfois esclaves de la culture, plutôt que de l’Écriture. Les évangélistes du Christ doivent humblement chercher à se libérer de tout ce qui ne leur est pas authentique et personnel, pour devenir serviteurs des autres. Les Églises doivent chercher à transformer la culture et à l’enrichir pour la plus grande gloire de Dieu.

11. ENSEIGNEMENT ET AUTORITÉ :
Nous confessons que nous avons parfois recherché la croissance de l’Église au détriment de sa valeur spirituelle et que nous avons séparé l’évangélisation de l’édification chrétienne. Nous reconnaissons également que certaines de nos missions ont été trop lentes à former des responsables autochtones et à leur demander d’assumer les tâches qui leur incombaient. Nous sommes convaincus que les indigènes doivent prendre en mains la responsabilité de l’Église et nous espérons vivement que, dans chaque pays, l’Église aura ses propres responsables qui dirigeront dans un esprit chrétien, non pas en dominant le troupeau, mais en étant ses serviteurs. Nous reconnaissons qu’il est urgent d’améliorer la formation théologique, surtout celle des responsables d’Église. Dans chaque nation, dans chaque culture, nous souhaitons que soit établi un programme efficace pour la formation des pasteurs et des laïcs (doctrine, évangélisation, édification, service, formation de disciples). De tels programmes ne devraient pas dépendre de méthodes stéréotypées, mais se développer par des initiatives locales conformes aux normes bibliques.

12. CONFLITS SPIRITUELS :
Nous croyons que nous sommes engagés dans une lutte spirituelle constante contre les principautés et les puissances du mal qui cherchent à renverser l’Église et à l’empêcher d’évangéliser le monde. Nous savons qu’il nous faut revêtir l’armure de Dieu et combattre avec les armes spirituelles de la vérité et de la prière. Nous discernons l’activité de notre ennemi, non seulement dans les fausses idéologies répandues dans le monde, mais encore à l’intérieur même de l’Église, dans les évangiles falsifiés qui tordent le sens des Écritures et qui mettent l’homme à la place de Dieu. Nous avons besoin de vigilance et de discernement pour maintenir l’Évangile biblique. Nous reconnaissons que nous-mêmes ne sommes pas à l’abri de l’esprit du monde en ce qui concerne notre pensée et notre action, c’est-à-dire que nous cédons au sécularisme. Par exemple, bien que des études attentives de la croissance numérique et spirituelle des Églises soient utiles et justifiées, nous les avons parfois négligées. D’autres fois, dans notre désir de voir les gens répondre à l’Évangile, nous avons engagé notre message dans des compromis, nous avons manipulé nos auditeurs par des pressions psychologiques, nous nous sommes trop préoccupés de statistiques et nous avons manqué d’intégrité en les utilisant. Tout cela porte la marque du monde. L’Église doit être dans le monde ; le monde ne doit pas être dans l’Eglise.

13. LIBERTÉ ET PERSÉCUTION :
Dieu a chargé tous les gouvernements d’assurer des conditions de paix, de justice et de liberté dans lesquelles l’Église peut lui obéir, servir Christ le Seigneur et prêcher l’Évangile sans empêchement. C’est pourquoi nous prions pour les chefs des nations et nous leur demandons de garantir la liberté de pensée et de conscience, ainsi que celle de pratiquer la religion et de la propager selon la volonté de Dieu et conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Nous sommes intensément préoccupés de tous ceux qui ont été injustement emprisonnés. Nous pensons particulièrement à nos frères qui souffrent à cause de leur témoignage au Seigneur Jésus. Nous promettons de prier et d’agir pour leur libération. En même temps, nous refusons de nous laisser intimider par leur sort. Avec l’aide de Dieu, nous chercherons aussi à nous opposer à l’injustice et à rester fidèles à l’Évangile, quel qu’en soit le prix. Nous nous souvenons de l’avertissement de Jésus : la persécution est inévitable.

14. LA PUISSANCE DU SAINT-ESPRIT :
Nous croyons en la puissance du Saint-Esprit. Le Père a envoyé son Esprit pour témoigner de son Fils ; sans son témoignage, le nôtre est vain. L’Esprit produit en nous la conviction de péché, la foi dans le Christ, la nouvelle naissance et la croissance dans la vie chrétienne. D’autre part le Saint-Esprit est un esprit missionnaire : ainsi l’évangélisation devrait jaillir spontanément d’une Église remplie de l’Esprit. Lorsqu’une Église n’est pas missionnaire, elle est en contradiction avec elle-même et elle éteint l’Esprit. Une évangélisation à l’échelle mondiale ne deviendra une possibilité réelle que lorsque l’Esprit renouvellera l’Église dans la vérité et la sagesse, la foi, la sainteté, l’amour et la puissance. C’est pourquoi nous demandons à tous les chrétiens de prier Dieu pour une telle visitation de son Esprit souverain, afin que son fruit soit manifesté en tous ceux qui lui appartiennent et que tous ses dons puissent enrichir le Corps du Christ. Alors seulement, l’Église entière deviendra un instrument utile dans sa main et toute la terre pourra entendre sa voix.

15. LE RETOUR DU CHRIST :
Nous croyons que Jésus, en personne, reviendra de façon visible, dans la puissance et dans la gloire, pour parachever son salut et son jugement. Cette promesse de retour est un stimulant supplémentaire pour notre évangélisation, car nous nous rappelons qu’il a dit que l’Évangile doit être d’abord prêché à toutes les nations. Nous croyons que cette période intermédiaire entre l’ascension et le retour du Christ doit être remplie de l’activité missionnaire du peuple de Dieu qui n’a pas le droit de s’arrêter avant la fin. Nous nous souvenons aussi qu’il nous a avertis : de faux christs et de faux prophètes se lèveront, précurseurs de l’Antéchrist final. C’est pourquoi nous rejetons, comme rêve orgueilleux et présomptueux, l’idée que l’homme puisse jamais édifier sur terre un règne de paix et de bonheur. Nous croyons que Dieu rendra parfait son royaume et, avec un ardent désir, nous attendons ce jour ainsi que les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera et où Dieu règnera pour toujours. Entre-temps, nous nous consacrons de nouveau au service du Christ et à celui des hommes, en nous soumettant avec joie à son autorité sur nos vies tout entières.

CONCLUSION :
Puisque telle est notre foi et notre résolution, nous nous engageons par une alliance solennelle avec Dieu, et les uns avec les autres, à prier, à dresser des plans et à oeuvrer ensemble pour l’évangélisation du monde entier. Nous appelons autrui à se joindre à nous. Que Dieu nous aide par sa grâce et pour sa gloire à être fidèles à cette alliance ! Amen ! Alléluia !

La Déclaration de Lausanne est issue du Congrès international pour l’évangélisation mondiale (CIPEM) qui s’est tenu à Lausanne en juillet 1974 avec une participation de plus de 4000 chrétiens venus du monde entier.

vendredi 25 novembre 2016

La patience de Dieu

Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.
Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.
Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée.
Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété,
tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront!
Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.
C'est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix.
Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée.
C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.
Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.
Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l'éternité! Amen!

 2 Pierre 3.8-18


« Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient » (2 Pierre 3.9)

Revenons sur le thème de la patience de Dieu.
Christ reviendra, il l'a promis. Mais pourquoi devons-nous attendre aussi longtemps?
La réponse de Pierre est clair: c'est la patience de Dieu qui est la cause de cette attente. Dieu veut qu'aucun ne périsse, et il est en train d'appeler ses élus, un par un. Tant que l'œuvre du salut n'est pas achevée, Dieu prendra patience.
Pour lui, les deux mille ans d'histoire de l'Eglise sont comme deux jours. Voilà qui n'est pas un bien grand retard. Et peut-être Dieu attendra t'il encore un ou deux jours. Nul ne le sait, si ce n'est le Père lui-même.
Néanmoins, Christ revient! Notre monde n'aura qu'un temps et va vers sa destruction. Pour les incroyants, cette réalité est synonyme de catastrophe. En fait, elle donne un sens à notre existence. Ce que les incroyants appellent la « fin du monde » est en fait le jour où nous recevrons (enfin!) « un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera » (2 Pi 3.13). La création sera (enfin!) de nouveau complètement bonne et le monde sera un paradis, comme il avait été destiné à l'être. Puisse le jour de Dieu venir bientôt!

Seigneur, nous savons que ton jour viendra, et nous l'attendons ardemment. Donne-nous de la hâter en faisant connaître l'Evangile de ton Fils bien-aimé de par le monde.
Amen.

jeudi 24 novembre 2016

Actions de grâce


« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Colossiens 3:17

Le jour de l’Action de grâce est une fête nationale, il y a quelques semaines en arrière au Canada, et maintenant aux Etats Unis.

Les gens célèbrent partout au pays, offrant leurs actions de grâce pour les récoltes et la prospérité.

Nous aussi, même si nous ne sommes nullement aux Etats Unis ou Canada, nous pouvons et devons offrir nos actions de grâce pour les récoltes, le travail et tout ce que Dieu nous a offert en quoi que ce soit.

Nous participons à la célébration, remerciant Dieu pour Sa Bonté, Ses Bénédictions et tous Ses Dons.

Dieu désire être remercié.

Rendre grâce, cependant, n’est pas facile.

Lorsque nous rendons grâce, nous devons être reconnaissants.

Rendre grâce n’est pas une simple question de mots prononcés ; les mots doivent jaillir du cœur.

La reconnaissance n’est pas un trait de caractère que certains possèdent et d’autres non ; tant mieux si vous la possédez, tant pis si vous ne l’avez pas.

Les gens que nous qualifions de personnes reconnaissantes ne sont pas nécessairement des chrétiens reconnaissants.

Il y a beaucoup de personnes reconnaissantes ; pourtant, la reconnaissance qui plaît à Dieu doit être apprise.

Rendre grâce n’est pas une question de coutume ou de caractère, mais de foi !

La reconnaissance, la vraie reconnaissance, est une chose qui n’est possible que lorsque nous sommes remplis du Saint Esprit !

La reconnaissance devrait être la première et la plus grande de toutes les caractéristiques de la foi.

La reconnaissance est très importante, elle est le premier fruit que produit la Grâce de Dieu dans nos vies.

La reconnaissance est la mélodie fondamentale de la vie Chrétienne, comme l’exprime l’apôtre Paul :

« Instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels; sous l’inspiration de la grâce, chantez à Dieu de tout votre cœur. Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » (Colossiens 3:16-17).

Même si vous n’êtes pas une personne reconnaissante en raison de votre nature ou de votre caractère, Dieu veut quand même que vous soyez reconnaissant.

Les chrétiens ne doivent pas être des personnes non reconnaissantes, toujours en train de se plaindre, de faire des remarques désobligeantes, de critiquer, toujours déçus de ceci ou de cela ou de toute autre chose.

Non, Dieu exhorte les vrais croyants :

« Soyez reconnaissants. » (Col. 3:15).

Cela ne vient pas automatiquement ; la reconnaissance doit être apprise et mise en pratique dans la vie chrétienne !

C’est à cela que l’apôtre Paul nous appelle en Colossiens 3:17 :

« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

La reconnaissance jaillit alors du cœur.

Dieu veut que notre cœur soit reconnaissant ; c’est alors que nos paroles et nos actions en sont le reflet.

Trois fois l’apôtre Paul mentionne la reconnaissance comme caractéristique du véritable croyant.

C’est dans le contexte de sa description des changements qui se produisent quand quelqu’un vient à la foi qu’il le fait.

Ne mentez pas les uns aux autres, pardonnez-vous réciproquement, soyez humbles, patients, doux, etc., et soyez reconnaissants !

Voilà l’expression de notre conversion et de notre foi.

Paul dit en Colossiens 1:3 :

« Nous rendons grâces à Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ et nous prions sans cesse pour vous. »

Il dit également en Colossiens 1:12 :

« Avec joie, rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. »

Il ajoute en Colossiens 2:7 :

« Soyez enracinés et fondés en Lui, affermis dans la foi d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. »

Finalement, il nous exhorte en Colossiens 4:2 :

« Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. »

La reconnaissance doit être présente dans le cœur et la vie du véritable croyant, une reconnaissance envers Dieu. 


Le repas du Seigneur ou sainte Cène est un repas de reconnaissance.

Lorsque nous célébrons ce repas, nous remercions Dieu pour la coupe de bénédiction.

Pourquoi ? À cause de  l’œuvre de Christ.

La racine du mot grec "eucharistia" est le mot « charis », qui signifie grâce.

La reconnaissance trouve sa source dans la Grâce de Dieu.

Littéralement, être reconnaissant, c’est dire de bonnes choses au sujet de la Grâce de Dieu !

La Grâce de Dieu produit la reconnaissance, car Sa Grâce est un miracle et toute notre vie en dépend.

Tout cela grâce aux souffrances et à la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ !

Lors du repas du Seigneur, nous nous rappelons que sans Son Sang, sans Sa croix, sans la malédiction et l’abandon de Dieu qu’Il a soufferts, il n’y aurait pas de grâce !

Tout ce que nous recevons dans la vie, nous le recevons par grâce.

Ce sont les souffrances et la mort de Christ qui nous permettent de recevoir cette grâce.

« Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce? » (Romains 8:32).

Derrière tout ce que nous recevons, nous devons voir la croix de Golgotha, les blessures de Notre Seigneur Jésus et le sang du Christ.

Voilà ce que nous devons nous rappeler dans nos actions de grâce : tout ce que nous recevons, nous le recevons par la grâce en Jésus-Christ !

Faisons-nous preuve d’une telle reconnaissance ?

Prenons-nous le temps d’être reconnaissants par la foi ?

Reconnaissants pour Sa Grâce, pour Son Don d’Amour en Jésus-Christ, pour la nouvelle journée que Dieu nous accorde, pour la nouvelle vie en Lui ?

Reconnaissants pour tous Ses Bienfaits, pour chacun d’entre eux ?

Reconnaissants parce qu’en tant que chrétiens, nous considérons les choses que nous avons plutôt que celles que nous n’avons pas ?

Car si nous nous arrêtons à ce que nous n’avons pas, nous ne pouvons être reconnaissants.

Nous devenons alors mécontents et le mécontentement tue notre reconnaissance.

La reconnaissance devient également superficielle, peu profonde, lorsque nous nous arrêtons toujours à ce qui n’est pas bon, à ce qui est décevant, à ce qui manque dans notre propre vie, dans la vie des autres gens ou dans la vie de l’Église.

L’anxiété et le manque de confiance étouffent également notre reconnaissance.

Par contre, si nous sommes remplis de la Grâce de Dieu, nous déborderons de reconnaissance.

Car c’est là que nous nous souvenons de la source de la véritable reconnaissance :

la « charis » de Dieu, Sa Grâce en Jésus-Christ !

Alors, nous pourrons rendre grâce même pour nos repas les plus simples, conscients que notre Seigneur Jésus-Christ nous les a mérités à la croix.

Nous serons reconnaissants pour la voiture que nous conduisons, nous souvenant des blessures de notre Sauveur.

Nous nous réjouirons plus que jamais pour notre santé, nos forces, nos diverses activités, parce que notre joie est enracinée et fondée dans les souffrances et la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ !

Le prix payé par Christ, qui a versé Son Sang pour nous, nous rend éternellement reconnaissants, que ce soit pour notre nourriture, nos vêtements, nos maisons, nos entreprises, nos emplois, nos médicaments ou nos traitements médicaux.

Car le prix qu’Il a payé à la croix nous procure bien plus que des bénédictions temporaires.

La reconnaissance nous aide à considérer et à utiliser ces bénédictions dans la perspective de la vie éternelle.

La reconnaissance nous aide à utiliser les dons de Dieu avec soin et de manière responsable, généreusement et avec miséricorde !

La reconnaissance nous aide à gérer nos dépenses courantes et à choisir nos loisirs d’une manière qui plaît au Seigneur.

La reconnaissance donne davantage de goût à notre dinde, nous permet de mieux apprécier notre verre de vin et fait de notre crème glacée un dessert plus spécial.

La reconnaissance rend notre célébration de l’Action de grâce plus significative.

Lorsque nous plaçons tous ces dons et toutes ces bénédictions à l’ombre de la croix de Christ, la Lumière de la Grâce de Dieu en Jésus-Christ rejaillit sur toutes ces célébrations. 

Amen,
 
 
 
William den Hollander,
pasteur Eglise Réformée Canadienne,
Ontario

lundi 21 novembre 2016

Liens

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vendredi 18 novembre 2016

Seigneur, nous ne nous laisserons dominer par aucun effroi; nous démontrerons plutôt combien la confiance que l'on peut placer en toi diffère de tout ce que peut offrir ce monde. Certains se confient dans leur puissance, dans leur succès; nous, nous nous glorifierons d'être aimés d'un Dieu toujours prêt à s'engager pour nous. 

Martin Luther
 

Lumière ou ténèbres

Lire : 1 Thessaloniciens 5.1-10

Pour ce qui est des temps et des moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive.
Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point.
Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur;
vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres.
Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres.
Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit.
Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l'espérance du salut.
Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui.

« Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur » (1 Thessaloniciens 5.4)

Est-il vraiment possible d'être toujours préparés, même quand nos pensées sont occupées à milles autres choses?
Paul nous donne la même réponse que Jésus hier, avec l'imagerie du jour et de la nuit. Ceux qui ne croient pas en Christ vivent dans les ténèbres. Ils ne voient pas où ils vont et ne remarquent pas ce qui va arriver. Ils se moquent même de l'idée d'un jugement divin. Et soudain, le jour arrive, et détruit leur monde d'illusions.
Mais ce n'est pas la même chose pour vous, dit Paul. Vous n'appartenez pas à la nuit ou aux ténèbres. Vous êtes tous enfants de la lumière et du jour.
Qui est ce « tous »? Tous ceux qui croient en Christ. Tous ceux qui ont reçu le pardon et vivent dorénavant avec le Seigneur. Celui qui vit en plein jour n'a pas à se soucier de la lumière: elle est partout et l'entoure complètement.
Quand nous avons la foi, nous sommes entourés du pardon, qui fait jaillir sa lumière sur toute notre existence. Et si nous fuyons la lumière divine en nous cachant dans un coin sombre, entendons cette autre parole de l'apôtre: « réveille toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts et Christ t'éclairera » (Eph 5.14)
Ceux qui suivent Christ « ne marcheront pas dans les ténèbres mais ils auront au contraire la lumière de la vie »
(Jean 8.12)

jeudi 17 novembre 2016

Le jugement de Dieu

Lire : Apocalypse 15.1-8 

Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu.
Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu.
Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l'agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!
Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés.
Après cela, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel.
Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple, revêtus d'un lin pur, éclatant, et ayant des ceintures d'or autour de la poitrine.
Et l'un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles.
Et le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis.


 « Nous plaçons notre attente en toi, Eternel, sur le sentier de tes jugements» (Esaïe 26.8) 


Comment Dieu peut-il permettre le mal et la souffrance qui frappent le monde? La question revient souvent, y compris dans la bouche des prophètes tels qu'Esaïe ou encore Habakuk. Mais n'oublions pas que Dieu agit selon ses propres méthodes, que la Bible nous décrit: l'expiation, la proclamation de l'Evangile, le pardon pour tous ceux qui croient et ensuite le jugement. Un temps viendra où toute possibilité de salut sera fermée à ceux qui ne se seront pas repentis « de leurs meurtres, ni de leur sorcellerie, ni de leur immoralité sexuelle, ni de leurs vols » (Ap 9.21). Si nous comprenons ce qu'implique vraiment le jugement final de Dieu, nous pouvons nous réjouir que le monde soit encore dans une période de grâce. « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de sa promesse(...), au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu'aucun de nous ne périsse, mais qu'il arrive à la repentance » disait déjà Pierre (2 Pi 3.9). Il y a là un paradoxe: la présence même du mal est la preuve que la grâce de Dieu est encore disponible. Sachons la saisir, dès aujourd'hui!!